Ça y'est! C'est fait! J'ai lu un roman du cultissime Robert A. Heinlein. Enfin, il est connu est reconnu dans le style avec du bon et du moins bon. A voir ensuite si l'on aime ou pas, mais il marque une époque comme d'autres noms tel Asimov, Van Vogt ou encore Cordwainer Smith : l'âge d'or de la science-fiction.
De mon coté, j'ai lu une version de première série (dixit Noosfere.org , comme je frime n'est-ce pas!). 1974!!!! Ce livre est plus vieux que moi, et il dégage une bonne odeur de vieilles pages. J'aime beaucoup ça. L'illustration est datée, d'accord, mais c'est tout de même signé Siudmak (respect alors, dirons certains!). La dernière version possède la couverture que j'ai ajouté ci-dessous (signé Jean-Philippe Marie). Mais c'est toujours la même traduction (Michel Demuth). Ce même livre a donné un film en 1997 par Paul Verhoeven : "Starship Troopers". Film que certains ont peut-être vu, mais pas moi. Cela dit, maintenant que le livre est lu, cela me tenterait bien.
Ce livre a reçu rien de moins que le Prix Hugo en 1960 et le Prix Nebula en 1974. Pas mal tout de même...
Voilà sur quoi s'ouvre le livre. Dédicace qui met tout de suite au parfum le lecteur :
De mon coté, j'ai lu une version de première série (dixit Noosfere.org , comme je frime n'est-ce pas!). 1974!!!! Ce livre est plus vieux que moi, et il dégage une bonne odeur de vieilles pages. J'aime beaucoup ça. L'illustration est datée, d'accord, mais c'est tout de même signé Siudmak (respect alors, dirons certains!). La dernière version possède la couverture que j'ai ajouté ci-dessous (signé Jean-Philippe Marie). Mais c'est toujours la même traduction (Michel Demuth). Ce même livre a donné un film en 1997 par Paul Verhoeven : "Starship Troopers". Film que certains ont peut-être vu, mais pas moi. Cela dit, maintenant que le livre est lu, cela me tenterait bien.
Ce livre a reçu rien de moins que le Prix Hugo en 1960 et le Prix Nebula en 1974. Pas mal tout de même...
Voilà sur quoi s'ouvre le livre. Dédicace qui met tout de suite au parfum le lecteur :
«Au "juteux" Arthur George Smith, soldat, citoyen, homme de science, et à tous les adjudants de tous les temps qui ont œuvré pour faire de jeunes garçons des hommes»
— Robert A. Heinlein, dédicace de Étoiles, garde-à-vous !
Ce qui est certain c'est que la lecture de ce "Étoiles, garde-à-vous" ne laisse personne indifférent. Une première lecture en laisse un goût militariste, teinté d'une morale psycho-rigide ou le civisme, le devoir, le patriotisme, le courage, et la vertu militaire sont montés en épingle. D'autres y voit une lecture plus profonde avec une critique de l'armée ou encore une démonstration par l'absurde. Allez savoir... Chacun en fera sa propre opinion, mais il faut savoir que Robert Heinlein était tout de même un militaire avant d'être réformé à cause d'une grave maladie. Cela marque son écriture et son point de vue politique. Pour lui, sans un certain dirigisme, sans une certaine vertu rigide on vole vers l'anarchie, le chaos, la débauche... L'état de notre monde actuel où règne le droit mais plus le devoir? Peut-être bien visionnaire mais un poil marqué par son militarisme pur et dur et son époque (la guerre froide). De là à aller vers un état spartiate où le droit de vote est donné aux patriotes ayant servis sous les drapaux, pffff très peu pour moi! Critique par l'absurde encore une fois? Pas tout à fait sur pour ma part... Mais ce roman à le don de faire réfléchir, et rien qu'en cela il peut valoir le détour.
Du coté conte, bon... certain passages trainent en longueur : développement tactique, explication de la structure militaire, etc. Bon, une fois passé, on plonge dans ses réflexions philosophiques, et puis on y réfléchit. Puis on passe à l'aventure militaire... mais au final ce coté de militaire à quoi de différent en regard de tous ces space-opera militairs d'aujourd'hui, et toute cette fantasy manichéenne? Cela dit, je trouve que ce livre a vieilli. Et que si il est considéré comme un classique du sous-genre space-opera, il est une lecture peut-être passable, ou dirons-nous "non-indispensable".
Quatrième de couverture :
Après la grande guerre atomique de la fin du xxe siècle, le monde ne fut plus que chaos et désordre. Pour éliminer les hordes barbares qui s'étaient formées, les survivants durent remettre leur sort entre les mains de l'armée. Un siècle plus tard la civilisation, arrivée à l'âge des étoiles, restait dirigée par les militaires. Ainsi, c'était en portant les armes, en payant l'impôt de la sueur et du sang, que l'homme du xxie siècle devait acquérir le droit d'être citoyen. Dans cet univers militariste, Juan Rico s'engage le jour de ses dix-huit ans dans l'Infanterie Spatiale. Il ne sait pas quel sort terrible attend le fantassin qui, sur les mondes lointains, affronte les armées arachnides. En s'engageant, il a voulu devenir un homme, mais un soldat des étoiles est-il encore humain ?
Du coté conte, bon... certain passages trainent en longueur : développement tactique, explication de la structure militaire, etc. Bon, une fois passé, on plonge dans ses réflexions philosophiques, et puis on y réfléchit. Puis on passe à l'aventure militaire... mais au final ce coté de militaire à quoi de différent en regard de tous ces space-opera militairs d'aujourd'hui, et toute cette fantasy manichéenne? Cela dit, je trouve que ce livre a vieilli. Et que si il est considéré comme un classique du sous-genre space-opera, il est une lecture peut-être passable, ou dirons-nous "non-indispensable".
Quatrième de couverture :
Après la grande guerre atomique de la fin du xxe siècle, le monde ne fut plus que chaos et désordre. Pour éliminer les hordes barbares qui s'étaient formées, les survivants durent remettre leur sort entre les mains de l'armée. Un siècle plus tard la civilisation, arrivée à l'âge des étoiles, restait dirigée par les militaires. Ainsi, c'était en portant les armes, en payant l'impôt de la sueur et du sang, que l'homme du xxie siècle devait acquérir le droit d'être citoyen. Dans cet univers militariste, Juan Rico s'engage le jour de ses dix-huit ans dans l'Infanterie Spatiale. Il ne sait pas quel sort terrible attend le fantassin qui, sur les mondes lointains, affronte les armées arachnides. En s'engageant, il a voulu devenir un homme, mais un soldat des étoiles est-il encore humain ?
- Poche: 314 pages
- Editeur : J'ai lu (13 octobre 2003)
- Collection : J'ai lu Science-fiction
- Prix Approximatif : 6,00 EUR
Sur le web :
Le livres et son analyse sur Wikipedia
Robert Heinlein sur Wikipedia
L'avis de Tiger Lilly sur Le Dragon Galactique
Dossier "Space Opera" sur Le Cafard Cosmique"
Robert Heinlein sur Le Cafard Cosmique
10 incontournables de space-opera sur ActuSF.com
Robert A. Heilein sur ActuSF
Une interview sur Robert Heinlein sur ActuSF (A LIRE!!! Très intéressant!!)
"Étoiles, garde-à-vous" de Robert Heinlein
Reviewed by Julien le Naufragé
on
dimanche, novembre 15, 2009
Rating:
Même si on a pas le même avis sur le livre, on est bien d'accord sur la réflexion qu'il apporte.
RépondreSupprimerJe ne sais pas si tu es au courant mais l'auteur phare du prochain Bifrost sera justement Heinlein. Je l'attends avec impatience.
Pour ma part je me range au côté de Lilly, comme l'a fait d'ailleurs le réalisateur de "Starship Trooper" que tu t'apprêtes visiblement à voir Julien. Pour moi la satire est assumée et n'en pousse que plus loin le message.
RépondreSupprimerJe n'avais pas fait attention aux liens en fin de chronique. Merci pour le lien. Je mets l'interview à propos d'Heinlein de côté aussi :p
RépondreSupprimerJ'ai lu l'interview sur ActuSF. Elle remet beaucoup de choses en lien les unes avec les autres. C'est fort intéressant et cela permet de voir la profondeur, l'ironie, et l'évolution de pensée de Heinlein. Le prochain numero de Bifrost m'intéressera bien alors.
RépondreSupprimerMême si certaines choses me rebutaient... j'avoue qu'en y réfléchissant bien et en ayant lu certains textes sur le web, cela me donne envie de creuser un peu plus l'univers du "maître" Heinlein. Le truc c'est que sur cet œuvre-ci, je ne sais pas si tout "était" prévu dès le départ comme du second degré... même si Heinlein fut Socialiste, militant etc. Mais tout porte à réfléchir...et je pense bien que cela soit le but.
Merci pour vos réactions!
Il est très intéressant de comparer ce livre avec celui de Joe Haldeman "La guerre éternelle". Les deux présentent le quotidien d'un soldat de l'infanterie mécanisée face à un ennemi avec qui toute communication est impossible... Les deux héros font leur devoir, mais l'exaltation des valeurs militaires par un Heinlein qui dut quitter l'armée avant guerre pour raisons de santé et le position plus... mesurée d'un Haldeman qui a sauté sur une mine au Viet Nam offrent un contraste saisissant...
RépondreSupprimerIntéressant point de vue. Ce livre de Haldeman me tente depuis un moment. J'en lis du bien et du mal, mais cela reste un classique du genre qui semble intéressant à mettre en contraste avec Heinlein.
RépondreSupprimer(ps : je n'arrive pas à accéder à ton blog, l'adresse est incorrecte. Dommage)
Oups... bardablog.centerblog.net
RépondreSupprimerEtoiles, garde à vous
RépondreSupprimerCet ouvrage est avant tout destiné aux nostalgiques de l'armée, heinlein comme hubbard ont fait un passage par la case bidasse.
Une longue présentation du service militaire sur fond de "la guerre est un sale boulot mais il faut bien que quelqu'un le fasse." Toutefois il ne manque pas d'une certaine pas d'une certaine poésie stylistique qui nous entraine assez facilement.
Il ne faut pas s'attendre à de grands combats épique, les scènes de guerre contre des insectes géants ne se déroulent que sur les 50 dernières pages et sont plus là pour nous rappeler que dans l'immensité de l'espace les hommes ne sont guère plus que des insectes.
Et les plus grands des combats est avant tout contre soi-même et ses peurs (idée proche de la scientologie) et ce combat nous mène à devenir des Hommes.
L'idéologie véhiculée est relativement malsaine, bien fondé de la peine de mort et des châtiments corporels...
http://sfsarthe.blog.free.fr