G.R.R. Martin est un grand auteur! Ou en tout cas, moi il me plaît beaucoup car il sait toujours construire de bonne intrigue. Surtout connu pour son "Trône de fer", on le connaît moins dans d'autres styles. Pourtant il a déjà fait du fantastique vampirique! Mais ici, il excelle dans un thriller haletant sur fond de space opera.
++ La quatrième de couverture ++
Les légendes parlent d’une race d’extraterrestres fabuleuse parcourant lentement l’espace, aux manettes de gigantesques vaisseaux à l’apparence de cités d’ombre...
Moi, Karoly d’Branin, je leur ai voué ma vie, et mes inlassables recherches m’ont enfin permis de les localiser. Avec mon équipe, nous avons embarqué à bord de l’Armageddon, vaisseau du commandant Royd Eris. Et dans peu de temps, les volcryns seront enfin à notre portée.
Mais en attendant, l’ambiance est de plus en plus pesante entre nous... Royd Eris refuse d’apparaître physiquement, préférant user d’hologrammes et de communicateurs muraux ... Et Thale Lasamer, notre télépathe, fait état d’une menace sourde et mystérieuse...
Moi, Karoly d’Branin, je leur ai voué ma vie, et mes inlassables recherches m’ont enfin permis de les localiser. Avec mon équipe, nous avons embarqué à bord de l’Armageddon, vaisseau du commandant Royd Eris. Et dans peu de temps, les volcryns seront enfin à notre portée.
Mais en attendant, l’ambiance est de plus en plus pesante entre nous... Royd Eris refuse d’apparaître physiquement, préférant user d’hologrammes et de communicateurs muraux ... Et Thale Lasamer, notre télépathe, fait état d’une menace sourde et mystérieuse...
+++ Mon avis +++
Écrit 15 ans avant le célèbre "Trône de fer", "Le Volcryn" évolue dans un autre style : le space opera. Alors si l'on troque les chevaux par des vaisseaux, on est presque dans le même genre, non? Sauf qu'ici tout se passe dans un seul et même vaisseau : le Volcryn. L'ambiance est donc propice à un huis-clos étouffant et haletant! Et bien sur G.R.R. Martin, maître de l'intrigue bien ficelée ne pouvait que se laisser aller à son meilleur penchant pour notre bon plaisir.
Karoly d'Branin est du genre obnubilé. Une seule chose l'intéresse : rencontrer des Volcryns, son sujet d'étude. Alors pour mener à bien ce désir, il décide de louer les services d'un vaisseau spatial, le bien nommé Armageddon. Avec un nom pareil, on n'oserait pas embarquer, mais d'Branin n'a peur de rien. Alors même si le capitaine Royd Eris n'est pas du genre à se montrer en personne sur le pont, rien n'empêche notre chef d'équipe d'embarquer avec son lot d'experts divers et en route vers les Volcryns!
Sauf que en plein espace, certaines choses vont déconner. Certains vont y passer. Et puis il y'a ce capitaine, Royd Eris, qui n'apparaît jamais sauf de manière holographique. Est-il vivant ou est-ce une intelligence artificielle? Qu'est-ce que cela cache-t-il? Et notre Karoly d'Branin, lui aussi est prêt à tout pour voir ses Volcryns... Bref, G.R.R. Martin nous met sous tension. Il lève des questions et crée une atmosphère digne d'un bon thriller, offrant au livre un huis-clos teinté de noir où l'aventure se distille sous forme d'un malaise rondement mené : paranoïa exacerbée par des non-dits, meurtres inexpliqués, etc.
G.R.R. Martin offre ici un livre à l'intrigue superbement menée avec des personnages bien dessinés. Une plume vraiment prenant avec un style qui m'a rappelé Ayerdhal, mais faut-il s'en étonné quand on sait qu'il a révisé la traduction. On se laisse prendre et happé par l'atmosphère noire et renfermée de ce space opera glauque. Et l'on continue jusque la toute fin de cette novella avec juste une idée en tête : savoir comment tout cela va finir?
Bref, une excellent novella pour G.R.R. Martin qui une fois de plus comble tous nos désirs : voyage, frisson, action, réflexion, etc. Un vrai plaisir à recommander!
Karoly d'Branin est du genre obnubilé. Une seule chose l'intéresse : rencontrer des Volcryns, son sujet d'étude. Alors pour mener à bien ce désir, il décide de louer les services d'un vaisseau spatial, le bien nommé Armageddon. Avec un nom pareil, on n'oserait pas embarquer, mais d'Branin n'a peur de rien. Alors même si le capitaine Royd Eris n'est pas du genre à se montrer en personne sur le pont, rien n'empêche notre chef d'équipe d'embarquer avec son lot d'experts divers et en route vers les Volcryns!
Sauf que en plein espace, certaines choses vont déconner. Certains vont y passer. Et puis il y'a ce capitaine, Royd Eris, qui n'apparaît jamais sauf de manière holographique. Est-il vivant ou est-ce une intelligence artificielle? Qu'est-ce que cela cache-t-il? Et notre Karoly d'Branin, lui aussi est prêt à tout pour voir ses Volcryns... Bref, G.R.R. Martin nous met sous tension. Il lève des questions et crée une atmosphère digne d'un bon thriller, offrant au livre un huis-clos teinté de noir où l'aventure se distille sous forme d'un malaise rondement mené : paranoïa exacerbée par des non-dits, meurtres inexpliqués, etc.
G.R.R. Martin offre ici un livre à l'intrigue superbement menée avec des personnages bien dessinés. Une plume vraiment prenant avec un style qui m'a rappelé Ayerdhal, mais faut-il s'en étonné quand on sait qu'il a révisé la traduction. On se laisse prendre et happé par l'atmosphère noire et renfermée de ce space opera glauque. Et l'on continue jusque la toute fin de cette novella avec juste une idée en tête : savoir comment tout cela va finir?
Bref, une excellent novella pour G.R.R. Martin qui une fois de plus comble tous nos désirs : voyage, frisson, action, réflexion, etc. Un vrai plaisir à recommander!
+++ Mais encore +++
Ce texte a reçu le prix Locus de la novella en 1981.
Cette novella a été adaptée au cinéma par Robert Collector en 1987 sous le nom de "Nightflyers" (Trailer sur Youtube)
Et voici ma première participation pour Summer Star Wars Challenge
Tous les billets de ce Challenge 2011 et du 2010 en suivant ce lien-ci.
+++ Le livre +++
"Le Volcryn" de G.R.R. Martin
Reviewed by Julien le Naufragé
on
mardi, août 09, 2011
Rating:
ça donne envie! Je débute avec GRR Martin : je bouquine le tome 3 du trône de fer après avoir bien apprécié l'adaptation TV du premier tome par HBO... content voir qu'il fait aussi de la SF, c'est plus mon truc que la Fantasy ;-) merci pour la chronique, en tout cas!
RépondreSupprimerJe cherche toujours un mauvais GRRM.
RépondreSupprimer@ Abettik : Pour ma part j'ai adoré le Trône de Fer, que je dois encore terminé d'ailleurs. L'adaptation ciné en série du Trône de Fer est excellente. Mais ici en version Space Opera c'est un vrais suspens ultra plaisant. Je pense que je vais continuer à explorer son oeuvre avec délectation. Et de rien pour la chronique et surtout merci pour le passage et le commentaire! ;-)
RépondreSupprimer@ Gromovar : Peine perdue! Cette quête ne te mènera nulle part! ;-)
J'avais vraiment aimer le premier cycle de la série (la suite, sur une autre planète, m'avait déçue) ! Un chouette planet-opera, en effet !
RépondreSupprimer@ JainaXF : Je suppose que tu parles d'Aldébaran? ;-)
RépondreSupprimerIl est bon ce livre hein ! moi j'ai adoré ce huis clos de l'espace :)
RépondreSupprimer@ Val : Le sujet du vaisseau spatial est parfait pour un huis clos. C'est du déjà vu bien sur comme ide, mais GRR Martin mène ça de main de maître! Très très bon. Je veux encore du Martin!
RépondreSupprimerUn "vrai plaisir" sans "s". ;)
RépondreSupprimerGRR Martin aurait voyagé dans le temps pour copier le style d'Ayerdhal? Quelle honte, au plagiat!
@ Maëlig : Viens à Liège et tu verras que chez nous on dit "un vré plaisir". Alors le S tu penses bien, hein! Mais je corrige cela, tu es mon correcteur favoris! Je t'engage.
RépondreSupprimerSinon le voyage temporel n'a aucune limite de nos jours. Si les anciens copies les nouveaux, ou allons nous? Vers un paradoxe? Cela dit, Ayerdhal écrit déjà depuis de nombreuses années, et il écrivait déjà à cette époque là! :-)