Continuons mon voyage dans le temps pour aborder le mois de mars 2018. En cette période, j'ai pu me lire quelques bons ouvrages, dont l'excellentissime "Dalva" de Jim Harrison. Quel plaisir ! Et retour au nature writing pour moi. Depuis, je continue à découvrir l'oeuvre de cet ogre littéraire américain, cet icône que fut Jim Harrison. Un livre percutant et touchant.Avec un personnage fort et un voyage dans l'histoire américaine. Peut-être même un roman à relire un jour...
Par ailleurs, j'ai aussi relu "La puissance d'exister" de Michel Onfray dont l'hédonisme philosophique, corporel et relationnel était intéressant à lire pour bousculer certaines idées. Ouvrage que j'avais déjà lu il y a de longues années, au début du blog d'ailleurs, mais qui relu aujourd'hui offre une belle réflexion autour du couple. Lecture complétée par "La théorie du corps amoureux". On en pensera ce qu'on veut de Onfray, je m'en fou, c'est juste la stimulation des idées qui m'intéressait.
Plus complexe, j'ai tenté Peter Sloterdijk avec "Sphères T1, Bulles" que je n'ai pu terminer et que j'ai du rendre à al bibliothèque. Mais il faut bien avouer que c'est assez complexe à lire mais très stimulant intellectuellement, à défaut de tout comprendre. La gymnastique intellectuelle reste en tout cas un exercice plus que bénéfique je pense.
Retour à la science-fiction aussi, avec un grand classique bien trop méconnu du grand public : "La main gauche de la nuit" d'Ursula Le Guin. Sa SF anthropologique nous invite dans un récit très humain sur un monde d'êtres asexués mais qui le deviennent seulement à certaines périodes de leur vie. Cela offre des questionnements intéressants et c'est avec ce genre de récit que l'on peut se plonger réellement dans un autre monde avec une autre manière de penser l'altérité. L'ouvrage mériterait une vraie chronique, une belle mise en avant, mais par fainéantise de ma part, cela ne sera pas le cas. Michel Dufrane en a parlé avec le plus grand bien à la radio il y a peu. Je ne ferai que rajouter une chose : lisez-le ! Je le relirai surement un jour.
Et pour terminer le mois, j'ai lu "La route de la conquête" de Lionel Davoust. L'ouvrage, suivant la lecture de Le Guin, semble moins bien, néanmoins on y passe un excellent moment. Son imaginaire entre fantasy et technologie est assez intéressante. Par ailleurs, passez outre la couverture musclée du soldat romain en armure lourde mécanique, sa SF n'est pas militariste et elle ouvre aussi quelques récits sur la rencontre entre les cultures et l'imposition par la force par le plus fort.
Chroniques en vrac #12 : Jim Harrison, Thoreau, Le Guin, Davoust, Onfray et Sloterdijk.
Reviewed by Julien le Naufragé
on
dimanche, octobre 28, 2018
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Ah ouais, donc il n'y avait vraiment que deux mois de lectures dans ton billet précédent. =O
RépondreSupprimer"La Main gauche de la nuit", une vraie claque, quel livre !
Je plussoie Baroona, quel livre superbe ! Tu es mur pour Les Dépossédés (si tu ne l'as pas déjà lu ^^)
SupprimerOh, je remarque j'avais oublié de vous répondre :-/
SupprimerOui, il n'y avait que deux mois assez frénétiques en lecture. L'été fut très light à l'opposé... Je retrouve une énergie et un désir de lecture que je n'avais plus. Mais qui se rouvre à la philosophie, aux littératures contemporaines, etc. également. J'espère bien encore lire du Le Guin. Et non, pas encore lu "Les dépossédés" :-D