"Sous le vent d'acier" est la suite du cycle "Les enfants de Poséidon" entamé par Alastair Reynolds. Reprenant le récit plus loin dans le temps, avec certes moins d'efficacité ou de surprises que dans le premier tome mais avec toujours autant d'aventure et la belle originalité d'avoir un personnage unique et triple à la fois.
L'histoire de "Sous le vent d'acier"
L’une vit sur Terre dans un monde qui change tandis que l’humanité explore de nouveaux modes d’existence.
L’autre est partie dans l’espace lointain enquêter sur l’ultime périple d’Eunice Akinya et sa découverte d’une science physique révolutionnaire. La troisième voyage à bord d’un vaisseau générationnel à des années-lumière de la Terre, vers une planète abritant un fascinant labyrinthe extraterrestre. Toutes trois sont une seule personne : Chiku Akinya, et revêtent une importance capitale pour notre avenir dans l’espace. Et toutes trois sont en grave danger…
L’autre est partie dans l’espace lointain enquêter sur l’ultime périple d’Eunice Akinya et sa découverte d’une science physique révolutionnaire. La troisième voyage à bord d’un vaisseau générationnel à des années-lumière de la Terre, vers une planète abritant un fascinant labyrinthe extraterrestre. Toutes trois sont une seule personne : Chiku Akinya, et revêtent une importance capitale pour notre avenir dans l’espace. Et toutes trois sont en grave danger…
Mon avis sur "Sous le vent d'acier" d'Alastair Reynolds
Je dois bien avouer qu'à l'époque "La terre bleue de nos souvenirs" m'avait bien enthousiasmé. Une lecture qui offrait de l'aventure, des personnages attachants, une technologie impressionnante, de l'optimisme, de l'exotisme et du rebondissement. Hé bien "Sous le vent d'acier" continue dans la même veine, avec pour désavantage d'être le deuxième tome et donc de moins surprendre par ces mêmes aspects vu qu'ils font déjà partie du décor.
Deuxième tome et une nouvelle histoire. Exit Geoffrey et Sunday Akinya. Place à un nouveau personnage : Chiku Akinya. L'originalité de ce récit d'Alastair Reynolds tient dans le fait d'avoir créé ce personnage à la fois unique et triple. En effet, Chiku s'est clonée et existe en trois copies vivantes et interconnectées. Cela leur permet d'échanger leur vécu, bien qu'elles vivent parfois à des années-lumières l'une de l'autre. L'interconnexion est également intéressante car elle offre un partage de souvenirs et un échange de savoir qui pimentent légèrement le récit. C'est assez bien vu comme idée.
Comme l'annonce la quatrième de couverture, l'une vit sur terre, la deuxième est partie à la poursuite d'Eunice Akinya alors que la troisième est partie dans un vaisseau colonisateur en direction de l'exoplanète découverte par Arachne et où se trouve un mystérieux labyrinthe extraterrestre. "Sous le vent d'acier" va surtout nous faire suivre deux de ces version de Chiku : celle sur Terre et l'autre dans le vaisseau générationnel parti en direction de Mandala.
Dans le vaisseau générationnel en route vers l'exoplanète, on suit les aventures d'une version de Chiku. La caravane de vaisseau est en route à pleine vitesse vers ce nouveau monde. Petit problème néanmoins important, si la technologie découverte a permis ce voyage à pleine vitesse, le problème de la décélération et de l'arrêt en orbite de cette planète n'est pas encore résolu. S'ensuit des luttes politiques entre ceux pour qui cela n'est plus une priorité de s'arrêter et ceux qui veulent s'arrêter sur ce nouveau monde. Un récit entre tensions politiques, tensions familiales et ambition personnelle.
Sur Terre, une autre version de Chiku fait son petit bonhomme de chemin jusqu'à devoir éviter l'emprise d'Arachne, cette intelligence artificielle qui au contact d'un faisceau de données extraterrestre est probablement devenue dangereuse. Chiku n'est plus à l’abri nulle part.
Comparé au premier tome des "Enfants de Poséidon", "Sous le vent d'acier" semble bien moins efficace. Au niveau de l'écriture, il y a quelques longueurs inutiles au récit. Dans un tome 2, on peut s'attendre à une montée en puissance. Pourtant, l'aventure est bien présente et encore une fois Alastair Reynolds secoue ses personnages. D'un autre côté, vu que l'on est dans le deuxième tome, on perd une partie du sense of wonder qui m'avait plu dans "La terre bleue de nos souvenirs". On connait la technologie existante, on connaît le futur dans lequel le récit évolue, etc. Il y a forcément moins de surprises. Reste cependant l'aventure et les bonnes idées. Reste le récit qui porte par-delà les étoiles.
Un dernier tome doit encore paraître et je reste assez curieux que pour avoir envie de lire la suite de ce récit et pour voir où nous emmène Alastair Reynolds et quelles surprises il peut encore nous offrir.
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"Sous le vent d'acier" - Alastair Reynolds
Reviewed by Julien le Naufragé
on
mercredi, janvier 11, 2017
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Bon je prends note que c'est pas aussi bon. Mais je le lirais sûrement (de toute façon je les emprunte en bibliothèque, c'est un peu le risque zéro de la lecture !)
RépondreSupprimerDe fait, la bibliothèque ne devrait pas te ruiner ;-) J'attends la suite pour ma part.
SupprimerDéception et pas tout à fait sûre de lire le dernier (ça dépendra de son épaisseur je crois :/ )
RépondreSupprimerJe reste curieux de la suite. Mais entre le premier qui était très enthousiasmant et celui-ci... il manque une montée en rythme ou en profondeur. Dommage. Ou alors on a trop apprécié le premier ;-)
SupprimerHo, dommage, je me suis mis en texte que cette série se bonifierait avec les tomes suivants...
RépondreSupprimerBon, je l'ai acheté donc je vais quand même le lire (notamment pour le prix PSF), mais je suis moins optimiste...
Moins optimiste. J'espère que le dernier sera à la hauteur
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