Quatrième tome de la saga familiale "Le poids des secrets" d'Aki Shimazaki.
+++ La quatrième de couverture +++
Après un premier mariage raté, Kenji Takahashi découvre qu'il est
stérile. Accablé, il quitte la maison familiale. Seule compte encore
pour lui sa nurse, Sono. Lorsqu'il fait la connaissance de Mariko, qui
vit seule avec son fils Yukio, il en tombe amoureux et l'épouse contre
l'avis de ses parents, qui le déshéritent. Quarante-six ans plus tard,
retraité et affaibli, il recherche les traces de Sono. Au moment où il
retrouve sa tombe, sur laquelle est inscrit le nom de la fleur de
myosotis (wasurenagusa), il découvre le secret de ses origines et le
malheur qui a frappé ses parents.
++ Mon avis ++
Continuons l'exploration de cette saga familiale "Le poids des secrets" écrite par Aki Shimazaki. Trois autres tomes précédent ce roman : "Tsubaki", "Hamaguri" et "Tsubame". Après avoir suivi Yukio, Yukiko et Mariko, nous suivons maintenant Kenji Takahashi, le mari de Mariko.
Kenji est un fils d'une grande famille traditionnelle japonaise. Seul héritier de sa famille, il se doit d'épouser qui on lui dira. Mais après un premier mariage sans enfants, Kenji découvre qu'il est stérile. Il ne pourra donc pas perpétuer la famille Takahashi. Par ailleurs, Kenji ne s'entend pas avec ses parents hypertraditionnalistes. A eux, il préfère sa relation avec Sono, sa nurse qui a malheueusement du quitté le girond familial trop tôt. Kenji choisira de se marier avec Mariko, qu'il rencontre dans un orphelinat chrétien. Déjà mère d'un enfant, Kenji décidera de l'adopter. Face à cette décision de se marier à une femme au passé louche, la famille Takahashi souhaitera que Kenji se remarie avec quelqu'un de convenable. Kenji choisira de quitter ses parents, quitte à renoncer à tout héritage.
Ce n'est que bien plus tard que Kenji souhaitera retrouver Sono afin de lui présenter femme et enfant dont il est très fier et heureux de vivre avec. C'est alors que d'autres secrets seront découverts...
Encore une fois un bon roman. Moins puissant que les autres car peu de choses se passent réellement, mais "Wasurenagusa" apporte néanmoins une pièce en plus au puzzle familial. Ce qui fonctionne toujours aussi bien, ce sont les atmosphères et les sentiments ressentis toujours en retenue. Le style d'écriture est toujours le même : un phrasé simple, sans fioritures, qui ne s’embarrassent pas de longues digressions. Mais dans l'écriture d'Aki Shimazaki, on peut aussi lire entre les lignes tout ce qui est gardé avec retenue. C'est là tout le plaisr, non ?
"Wasurenagusa" (Le poids des secrets) - Aki Shimazaki
Reviewed by Julien le Naufragé
on
lundi, décembre 29, 2014
Rating:
Merci Julien, je vais commencer par le premier. Si un livre me plait particulièrement, je peux t'envoyer quelques commentaires?
RépondreSupprimerSalut J-C. Si tu veux déposer un commentaire sur un livre que tu as lu, n'hésites pas. C'est là pour ça ;-) Et puis commencer par le premier, c'est mieux. Même si cela ne change pas grand chose dans l'état actuel des histoires. Mais pour moi, les deux premiers romans sont les plus forts.
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