Après un premier très bon tome, me voici replongé dans "Les Enfers Virtuels" pour la suite et fin de cette aventure spatiale.
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Quatrième de couverture ++
Les tenants et les opposants des Enfers Virtuels, géhennes informatiques
où souffrent sans fin les avatars de ceux qui ont transgressé les
règles de certaines civilisations, se sont livré une guerre sans
merci. Jusque-là dans le Virtuel. Sans morts ni blessés physiques.
Mais cette guerre menace de se déplacer dans le Réel au mépris de
tous les accords. Car les opposants aux Enfers, en train de perdre,
sont prêts à faire monter les enchères. Lededje n'a pas renoncé à se
venger de Veppers.
Elle a convaincu le navire En dehors des contraintes morales habituelles, dont la réputation est pire encore que son nom ne le laisse supposer, de l'emmener dans le système sichultien. Demeisen, l'avatar du vaisseau, a ses propres projets et apparemment quelques moyens tactiques. Veppers, de son côté, se prépare à trahir ses ennemis comme ses amis. tout cela risque de mal finir à l'échelle galactique. Même si la Culture y ajoute son grain de sel. Car elle n'est pas seule dans la Galaxie. Voici la seconde partie du nouveau roman du cycle de la Culture.
Elle a convaincu le navire En dehors des contraintes morales habituelles, dont la réputation est pire encore que son nom ne le laisse supposer, de l'emmener dans le système sichultien. Demeisen, l'avatar du vaisseau, a ses propres projets et apparemment quelques moyens tactiques. Veppers, de son côté, se prépare à trahir ses ennemis comme ses amis. tout cela risque de mal finir à l'échelle galactique. Même si la Culture y ajoute son grain de sel. Car elle n'est pas seule dans la Galaxie. Voici la seconde partie du nouveau roman du cycle de la Culture.
+++ Mon avis +++
Plonger dans un livre de Iain M. Banks me fait toujours un peu peur. Néanmoins, si parfois cela peut s'avérer difficile à suivre, je me suis généralement retrouvé, en fin de livre, assez content de l'avoir lu (pensons au switch final de "L'usage des armes" qui est proprement géniale). Peut-être habitué au style de Banks, j'avais adoré le tome 1 de ces "Enfers virtuels", ou alors il a gagné en maîtrise de sa plume? Toujours est-il que je me suis plongé dans cette suite avec grand plaisir.
Au niveau de l'histoire, on est dans la directe suite du tome 1. Pas de surprises. On y retrouve bien sur les mêmes personnages. Ceux-ci sont une fois de plus une belle galerie personnalités biens plus originales les unes que les autres. Et là se trouve une des forces de Iain M. Banks : la diversité bien trempée de ces protagonistes. Lededje est sur le sentier de la guerre, prête à vouloir se venger de son assassin Veppers. Ayant profité malgré elle d'une technologie de la Culture, elle a pu être sauvegardée et réinsérée dans un nouveau corps (voir tome1). Elle a maintenant réussi à convaincre un vaisseau de la Culture au nom particulier, En Dehors des Contraintes Morales Habituelles, et à la réputation encore plus douteuse que son nom ne le laisse penser., de l'emmener vers Sichult pour y retrouver Veppers. Ce vaisseau au nom improbable est le personnage le plus génial de ce roman. Carrément loufdingue, il est néanmoins plus puissant que la plupart de ces adversaire. Tout le monde n'est pas un vaisseau de classe Abominator, il faut bien l'avouer. De son côté, Veppers continue de faire des affaires, quitte à truander ses collaborateurs. En parallèle à cela, la guerre entre les contre les Enfers Virtuels se déplace dans le réel, et des flottes de vaisseaux de guerre sont en construction. Bien évidemment Veppers y a des parts, tout comme dans les Enfers Virtuels. En bon homme d'affaires cynique, il a déjà tout prévu pour gagner le plus d'argent possible. De son côté, Yime Nsokyi, agent de la Culture, suit Lededje afin de vérifier que ses instincts de vengeance ne sont pas prêt à se réaliser. Néanmoins cette même Culture est en lutte contre les Enfers Virtuels, à quoi bons maintenir de la souffrance dans un univers qui peut être uniquement épicurien s'il le veut. De son côté Chay est restée vivante dans les Enfers pour y devenir un ange exterminateur, celle qui amène une petite dose d'espoir dans un monde de douleur, ironie subtile pour rendre la souffrance plus supportable.
Bref, une fois de plus Iain M. Banks nous amène à suivre plein de personnages avec des objectifs souvent différents. Ces différentes trames et les sauts continuels d'un protagoniste à l'autre ne rend pas toujours facile la lecture. Néanmoins cela rend le texte et l'histoire bien plus intéressante. J'ajouterai également que la dose d'humour présente est suffisamment importante que pour y prendre beaucoup de plaisir. Bien sur on n'est pas dans le gras de bas étage, mais plus dans le subtil ou le carrément décalé. Mais quand on nomme ses vaisseaux En Dehors des Contraintes Morales Habituelles, on sait déjà que l'on a lâché un élément perturbateur dans l'histoire. "Les Enfers Virtuels" de Banks est donc un sympathique roman, un bon divertissement plutôt bien ficelé, avec une trame intéressante qui se joue dans le réel et le virtuel, sans oublier les petites critiques déguisées que glisse Banks ici ou là dans son roman. Bref, un bon moment qu'apprécieront les fans de space opera bien construit ainsi que les amateurs de Iain M. Banks.
Dixième participation au Summer Star Wars Challenge en sa version 2012.
Autres Billets space opera et planet opera des
précédents challenges éponymes.
+++ Le
livre +++
- Broché: 333 pages
- Editeur : Robert Laffont (10 novembre 2011)
- Collection : Ailleurs et Demain
"Les Enfers Virtuels" (Tome 2) - Iain M. Banks
Reviewed by Julien le Naufragé
on
lundi, septembre 17, 2012
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