Immersion dans un univers post-apocalyptique pour entomologistes. Un livre doué d'un beau dessin, de couleurs magnifiques et d'angles de vues excellents. Lecture fortement conseillée!!!
++ La quatrième de couverture ++
La fin de l'humanité a eu lieu. Les insectes venus de l'espace infini sont maintenant les maîtres de la terre. À quoi bon résister ? Voilà ce que se répètent jour après jour Wayne, Jeremiah et Scham, uniques survivants de l'invasion dévastatrice. Cherchant un but, une destinée justifiant leur futile présence dans un monde en ruine, ils ne se doutent pas qu'ils font partie d'un plan bien plus vaste, quelque chose qui les dépasse complètement et qui implique un autre survivant…
+++ Mon avis +++
Je ne suis pas un grand lecteur de BD. Disons que j'ai plutôt peur de m'y lancer ayant déjà du mal à épuiser mon stock de livres à lire. Néanmoins j'aime à en lire de temps en temps, faire des découvertes et me plonger dans un univers graphique. Pour tout dire, je ne savais pas quoi attendre de cette BD avant de le recevoir pour la Masse Critique, d'autant que je ne l'avais jamais eu en mains. Mais il faut bien avouer que une fois arrivé à la maison, j'ai très vite eu envie de le lire tellement le graphisme est somptueux.
Au niveau de l'histoire, on est clairement dans un scénario post-apocalyptique et le nombre de plans sur une ville vide, dévastée et uniquement animée d'une vie insectoïde exubérante ne fait que renforcer cette avis. La lecture nous apportera des détails sur le pourquoi du comment tout cela en est là, mais je ne vais rien vous révéler. Et à travers notre monde en ruine on va suivre notre groupe d'hommes. Traversés par des questions existentielles (Pourquoi survivre? A quoi bon?), des doutes, des disputes, mais également faire face à la réalité de survie (Le groupe doit survivre au détriment de l'individu). Mais quelque chose de plus grand, une destinée qui les dépasse va les amener à réaliser différentes choses, à aboutir au salut final. Mais n'en disons pas plus... Ajoutons cependant qu'au travers d'une certaine lenteur, Mathieu Bablet invite à la réflexion. Il laisse place à ses personnage pour se dévoiler dans une aventure de survie où les sentiments, les doutes et les émotions sont mis à rude épreuve. On est donc loin de la série B classique où un balèze dézingue du monstre insectoïde à coup de lance-roquettes. Et c'est très bien ainsi!
Au niveau graphique on est servi. La première chose qui m'a frappé l'œil ce sont les couleurs sur un papier à grains qui renforce cette vision post-apocalyptique. C'est clairement bien vu car un papier lisse au couleurs nettes et propres auraient fait quelque chose de trop clinique et surement moins réaliste. Ces couleurs de par leurs tons, leurs variations de teintes, renvoient à une certaine mélancolie, à la tristesse d'un monde passé et qui n'est plus.
Les angles de vues sont l'autre point fort de ce dessin. Je n'irais pas à dire que c'est original ou que cela sort du lot, je n'ai même pas la culture BD suffisante pour affirmer cela, mais j'insisterai sur le fait que j'ai beaucoup apprécié et que c'est un réel plus. Peut-être est-ce lié à mon plaisir à prendre des photos? A chercher des angles de vues? Angles inclinés, visions en contre-plongé d'une ville en ruine où la seule vie qui reste n'est plus humaine. Tout cela rajoute à l'atmosphère générale de cette BD.
Le dessin des personnages et lui plus anguleux, un peu à l'image des bâtiments qui résistent à la fin de l'homme. Et cependant s'il y'a un rapprochement il y'a quand même contraste entre ces personnages vivants et la réalité monolithique de ces bâtiments. Difficile à expliquer...
Bref, au final une excellente BD avec un scénario bien sympathique et qui tient la route (ce qui est déjà pas mal!!). Un graphisme général vraiment incroyable et que j'ai adoré de bout en bout. Lecture chaudement recommandable donc, d'autant que l'on en a surement pour son argent avec ces 150 pages. Un auteur/dessinateur, Mathieu Bablet, à garder à l'oeil!
Au niveau de l'histoire, on est clairement dans un scénario post-apocalyptique et le nombre de plans sur une ville vide, dévastée et uniquement animée d'une vie insectoïde exubérante ne fait que renforcer cette avis. La lecture nous apportera des détails sur le pourquoi du comment tout cela en est là, mais je ne vais rien vous révéler. Et à travers notre monde en ruine on va suivre notre groupe d'hommes. Traversés par des questions existentielles (Pourquoi survivre? A quoi bon?), des doutes, des disputes, mais également faire face à la réalité de survie (Le groupe doit survivre au détriment de l'individu). Mais quelque chose de plus grand, une destinée qui les dépasse va les amener à réaliser différentes choses, à aboutir au salut final. Mais n'en disons pas plus... Ajoutons cependant qu'au travers d'une certaine lenteur, Mathieu Bablet invite à la réflexion. Il laisse place à ses personnage pour se dévoiler dans une aventure de survie où les sentiments, les doutes et les émotions sont mis à rude épreuve. On est donc loin de la série B classique où un balèze dézingue du monstre insectoïde à coup de lance-roquettes. Et c'est très bien ainsi!
Au niveau graphique on est servi. La première chose qui m'a frappé l'œil ce sont les couleurs sur un papier à grains qui renforce cette vision post-apocalyptique. C'est clairement bien vu car un papier lisse au couleurs nettes et propres auraient fait quelque chose de trop clinique et surement moins réaliste. Ces couleurs de par leurs tons, leurs variations de teintes, renvoient à une certaine mélancolie, à la tristesse d'un monde passé et qui n'est plus.
Les angles de vues sont l'autre point fort de ce dessin. Je n'irais pas à dire que c'est original ou que cela sort du lot, je n'ai même pas la culture BD suffisante pour affirmer cela, mais j'insisterai sur le fait que j'ai beaucoup apprécié et que c'est un réel plus. Peut-être est-ce lié à mon plaisir à prendre des photos? A chercher des angles de vues? Angles inclinés, visions en contre-plongé d'une ville en ruine où la seule vie qui reste n'est plus humaine. Tout cela rajoute à l'atmosphère générale de cette BD.
Le dessin des personnages et lui plus anguleux, un peu à l'image des bâtiments qui résistent à la fin de l'homme. Et cependant s'il y'a un rapprochement il y'a quand même contraste entre ces personnages vivants et la réalité monolithique de ces bâtiments. Difficile à expliquer...
Bref, au final une excellente BD avec un scénario bien sympathique et qui tient la route (ce qui est déjà pas mal!!). Un graphisme général vraiment incroyable et que j'ai adoré de bout en bout. Lecture chaudement recommandable donc, d'autant que l'on en a surement pour son argent avec ces 150 pages. Un auteur/dessinateur, Mathieu Bablet, à garder à l'oeil!
+++ Mais encore +++
Le site de Mathieu Bablet.
Lecture réalisée dans le cadre de la Masse Critique consacrée à la Bande dessinée et mis en place Babelio. Je remercie et surtout félicite les éditions Ankama pour cette BD. Et je remercie également Babelio pour leur confiance renouvelée.
Lecture réalisée dans le cadre de la Masse Critique consacrée à la Bande dessinée et mis en place Babelio. Je remercie et surtout félicite les éditions Ankama pour cette BD. Et je remercie également Babelio pour leur confiance renouvelée.
Quatrième lecture pour le challenge Fin du Monde :
Mon billet sur le Challenge Fin du Monde.
Mes autres chroniques pour se challenge.
Le Billet de Présentation et Récapitulatif est ICI
+++ Le livre +++
- Album: 150 pages
- Editeur : Ankama éditions (26 mai 2011)
- Collection : Label 619
"La belle mort" - Mathieu Bablet
Reviewed by Julien le Naufragé
on
mercredi, juillet 06, 2011
Rating:
Gnuurf j'aime le dessin. Mais je crois que je l'ai déjà dit ailleurs.
RépondreSupprimerLe dessin est génial, cela en fait vraiment un très bel objet!
RépondreSupprimerWow, effectivement les dessins sont superbes ! Belle découverte !
RépondreSupprimerÇa décolle la rétine.
RépondreSupprimerQu'est-ce que c'est beau.
Comme dirait l'autre, je plussoie. A lire donc!
RépondreSupprimerOui effectivement, le dessin parait très beau ! Je le note !
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