Cette BD, cela fait un moment que je lorgne dessus. L'occasion d'une sortie en poche chez Folio m'a permis de découvrir l'univers coloré d'Abidjan et les histoire d'Aya et ses amies.
++ La quatrième de couverture ++
Ça sent les vacances à Yopougon, quartier populaire
d’Abidjan ! La nuit venue, les gazelles vont danser au Secouez-vous, au
Ça va chauffer, avant d’embrasser leurs conquêtes à l’hôtel aux mille
étoiles. Seule la sage Aya reste chez elle pour étudier… À quoi rêvent
les jeunes filles de Côte d’Ivoire ? Marguerite Abouet se souvient de
son enfance et nous raconte une Afrique bien vivante, tendre et décalée.
+++ Mon avis +++
Comme mentionné plus haut, cela fait un moment que je lorgne sur cette BD, que ses couleurs, son ambiance africaine et son phrasé truculent me donne envie. C'est la parution en poche du tome 1 et 2 chez Folio qui me permet de découvrir cette sympathique BD.
D'entrée de jeux, la première chose qui attire quand on ouvre les pages d'Aya, ce sont les couleurs, la chaleur de l'Arique qui transpire de ces pages. Et puis, quand on rentre dans l'histoire, il y a toute cette galerie de personnages attachant. D'abord il y a Aya, la plus belle de Yopougon, ce quartier populaire d'Abidjan, Côte d'Ivoire. Intelligente et posée, elle semble être la conscience et la sagesse incarnée. A l'opposé, il y a ses amies Adjoua et Bintou, deux jeunes gazelles toujours à la recherche d'un jeune homme disponible et si possible avec un max de tunes à dépenser. Encore jeunes et non-mariées, nos demoiselles vivent encore dans la maison familiale, elles subissent et évitent le joug paternelle pour profiter de la bagatelle. Là bas comme ailleurs, quand on 19 ans, on a le feu au corps, et comme partout ailleurs c'est à la faveur de la nuit que les rencontres se font... Ce qui est pas mal, c'est que l'on suit essentiellement des femmes, mais aussi quelques gars, dont ce stupide fils de riche, Moussa, qui n'a rien trouvé de mieux que d'engrosser une demoiselle qui n'est pas de son milieu... Bien forcé, la famille mariera Moussa à la fille.
Dans le tome 2, Adjoua vient d'accoucher. Mais son fils ne ressemble pas du tout au présumé père, il a même plutôt la tête du "dragueur de passage"... Le père d'Aya a commencé a travaillé sur la route, s'offrant le luxe d'une deuxième maison... Bintou s'est trouvé un beau black revenu de Paris et qui y retourne bientôt. Sur le coup, la gazelle donne tout ce qu'elle peut, mais l'homme ne semble pas celui qu'il prétend être...
Dans le tome 2, Adjoua vient d'accoucher. Mais son fils ne ressemble pas du tout au présumé père, il a même plutôt la tête du "dragueur de passage"... Le père d'Aya a commencé a travaillé sur la route, s'offrant le luxe d'une deuxième maison... Bintou s'est trouvé un beau black revenu de Paris et qui y retourne bientôt. Sur le coup, la gazelle donne tout ce qu'elle peut, mais l'homme ne semble pas celui qu'il prétend être...
Bref, ce sont les histoires de coeur, de l'amour et des romances qui rythment le quartier de Yopougon tant dans le tome 1 que le 2. Outre cette ardeur du coeur et cette galerie de personnages haut en couleurs, ce qui plaît dans Aya, c'est l'humour. Un humour rehaussé par la langue riche en expressions ivoiriennes, mais heureusement pour le sombre imbécile de blanc bec que je suis, un petit glossaire en fin d'ouvrage me permet de mieux suivre ce qui se cache derrière les mots. Des mots et des phrases que l'on s'imagine dictées avec l'intonation africaine, la voix de basse des hommes et le phrasé syncopé et musical des femmes.
Avec ces deux tomes, j'ai passé un vrai bon moment de lecture. Deux ouvrages qui me sont restés collés en mains et que j'ai dévoré. vivement la suite.
"Aya de Yopougon" - Abouet et Oubrerie
Reviewed by Julien le Naufragé
on
mercredi, décembre 18, 2013
Rating:
C’est amusant car à la lecture de ton article, l’histoire me disait quelque chose : en fait j’avais vu la bande-annonce du film d’animation qui est, parait-il, très bon !
RépondreSupprimerLes critiques étaient déjà excellentes pour l'adaptation ciné, je ne doute pas que la version originale en BD doit être de toute beauté !
RépondreSupprimertentant !
je jeterai un œil à l'adaptation ciné, avec les intonations africainesn ça doit bien le faire. La bd est très chouette.
RépondreSupprimerje jeterai un œil à l'adaptation ciné, avec les intonations africainesn ça doit bien le faire. La bd est très chouette.
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