C'est toujours un plaisir que de retourner dans l'imaginaire de Robert Silverberg, d'autant plus qu'ici ActuSF nous offre une petite perle de novella.
+++ La quatrième de couverture +++
Deux cents ans après le Nouveau Printemps, le Peuple a rebâti une civilisation sur les ruines de la Grande Planète.
Elles réservent toutefois bien des surprises aux héritiers de l’Humanité. Ainsi, une colonie oubliée de Seigneurs-de-la-Mer a survécu au Long Hiver en se réfugiant sur les rives de ce qui a été, un jour, la Méditerranée. Et lorsque la troublante Thalarne propose à Nortekku de partir à leur rencontre, il est loin d’imaginer la détresse des derniers survivants des anciennes races.
Mais leur désespoir est peut-être l’ultime legs de leurs mystérieux ancêtres.
Robert Silverberg est incontestablement l’un des grands maîtres de la littérature anglo-saxonne. Les Vestiges de l’automne clôt la trilogie ouverte avec À la fin de l’hiver et La Reine du printemps. Du troisième tome prévu à l’origine est née cette longue novella inédite, qui s’affranchit des premiers volumes tout en en préservant l’esprit. Un esprit que l’on retrouve dans le synopsis du roman qui aurait dû achever la trilogie et qui vous est présenté en édition bilingue.
Elles réservent toutefois bien des surprises aux héritiers de l’Humanité. Ainsi, une colonie oubliée de Seigneurs-de-la-Mer a survécu au Long Hiver en se réfugiant sur les rives de ce qui a été, un jour, la Méditerranée. Et lorsque la troublante Thalarne propose à Nortekku de partir à leur rencontre, il est loin d’imaginer la détresse des derniers survivants des anciennes races.
Mais leur désespoir est peut-être l’ultime legs de leurs mystérieux ancêtres.
Robert Silverberg est incontestablement l’un des grands maîtres de la littérature anglo-saxonne. Les Vestiges de l’automne clôt la trilogie ouverte avec À la fin de l’hiver et La Reine du printemps. Du troisième tome prévu à l’origine est née cette longue novella inédite, qui s’affranchit des premiers volumes tout en en préservant l’esprit. Un esprit que l’on retrouve dans le synopsis du roman qui aurait dû achever la trilogie et qui vous est présenté en édition bilingue.
+++ Mon avis +++
J'aime bien lire les histoires de Robert Silverberg et celle-ci ne fait pas défaut. Pourtant, au long de sa carrière, qui n'est d'ailleurs pas encore terminée, il a publié des kilomètres de mots, enfilant les nouvelles et les romans tel un stakhanoviste du clavier. Évidemment de toute cette production, il y'a du bon et du moins bon, sans parler des traductions qui n'ont pas toujours été à la hauteur et qui pour la plupart mériteraient une bonne révision. De son côté, "Les vestiges de l'automne" profite selon moi d'une très bonne traduction et sans doute également de la maturation des âges vu que le texte est construit sur un synopsis d'un roman qui n'a jamais vu le jour. On sent ici la maîtrise de Silverberg, en bon professionnel des mots, il sait nous transporter ailleurs le temps de quelques pages.
Quant à l'histoire autant ne pas trop en dire, cela gâcherait la lecture. Pourtant, il ne se passe pas grand chose niveau aventure. "Vestiges de l'automne" n'est certes pas un livre d'action et pourtant on voyage, le dépaysement est au rendez-vous au travers d'un panel de couleurs et de personnages qui pourraient sortir de l'imaginaire luxuriant d'un Jack Vance. Abondance de couleurs, de décors, d'espèces et un voyage au travers d'une planète qui a subi autrefois le Grand Hiver. Un monde post-apocalyptique qui s'en sort finalement bien et qui se construit sur un illustre passé, un monde qui a survécu à la chute des étoiles. Bien sur le thème de la chute de l'empire de l'homme est un classique de la SF, d'autant plus chez un Silverberg passionné et fortement influencé par l'histoire. Mais ici l'auteur joue également la carte ethnologique, offrant différentes races superbes qui ont toute quelque chose de post-humaine ou un je-ne-sais-quoi d'autre. Bref on se croirait en plein planet-opera, sauf que... Évidemment les détails se développent petit à petit et les vrais infos se divulguent en fin de livre dans le synopsis du roman à l'origine de ce texte. Bref on est bien quelque part entre le planet-opera et le post-apocalyptique, sans pour autant tomber dans l'excès de clichés des deux genres. Les infos se découvrent petit à petit sans réellement se révéler, on se pose toujours un tas de question du où on est et comment on en est arrivé là. Finalement Silverberg nous offre en toile de fond un extrait d'une histoire du futur, mais son propos est plutôt tourné autour des personnages et de leur voyage exploratoire, abordant au passage la fin des civilisations et le pillage d'un peuple.
Avec ce livre, ActuSF nous gratifie d'une vrais petite perle. Un texte très bien écrits et très bien traduit. Une novella qui se déguste avec grand plaisir et qui nous donne juste envie de découvrir les romans qui préfigurent à cette novella. Ou sinon de replonger dans d'autres titres de la vaste bibliographie de l'œuvre de Silverberg. Un très beau texte à ne pas rater, surtout si l'on apprécie l'auteur. Un bouquin qui profite de l'ajout du synopsis à l'origine du roman qui ne verra jamais le jour, synopsis disponible en français et anglais. Bref un très bel ouvrage magnifié par le dessin de Manchu.
Quant à l'histoire autant ne pas trop en dire, cela gâcherait la lecture. Pourtant, il ne se passe pas grand chose niveau aventure. "Vestiges de l'automne" n'est certes pas un livre d'action et pourtant on voyage, le dépaysement est au rendez-vous au travers d'un panel de couleurs et de personnages qui pourraient sortir de l'imaginaire luxuriant d'un Jack Vance. Abondance de couleurs, de décors, d'espèces et un voyage au travers d'une planète qui a subi autrefois le Grand Hiver. Un monde post-apocalyptique qui s'en sort finalement bien et qui se construit sur un illustre passé, un monde qui a survécu à la chute des étoiles. Bien sur le thème de la chute de l'empire de l'homme est un classique de la SF, d'autant plus chez un Silverberg passionné et fortement influencé par l'histoire. Mais ici l'auteur joue également la carte ethnologique, offrant différentes races superbes qui ont toute quelque chose de post-humaine ou un je-ne-sais-quoi d'autre. Bref on se croirait en plein planet-opera, sauf que... Évidemment les détails se développent petit à petit et les vrais infos se divulguent en fin de livre dans le synopsis du roman à l'origine de ce texte. Bref on est bien quelque part entre le planet-opera et le post-apocalyptique, sans pour autant tomber dans l'excès de clichés des deux genres. Les infos se découvrent petit à petit sans réellement se révéler, on se pose toujours un tas de question du où on est et comment on en est arrivé là. Finalement Silverberg nous offre en toile de fond un extrait d'une histoire du futur, mais son propos est plutôt tourné autour des personnages et de leur voyage exploratoire, abordant au passage la fin des civilisations et le pillage d'un peuple.
Avec ce livre, ActuSF nous gratifie d'une vrais petite perle. Un texte très bien écrits et très bien traduit. Une novella qui se déguste avec grand plaisir et qui nous donne juste envie de découvrir les romans qui préfigurent à cette novella. Ou sinon de replonger dans d'autres titres de la vaste bibliographie de l'œuvre de Silverberg. Un très beau texte à ne pas rater, surtout si l'on apprécie l'auteur. Un bouquin qui profite de l'ajout du synopsis à l'origine du roman qui ne verra jamais le jour, synopsis disponible en français et anglais. Bref un très bel ouvrage magnifié par le dessin de Manchu.
+++ Mais encore +++
Et voici ma 17ème participation pour le Summer Star Wars Challenge
Tous les billets de ce Challenge 2011 et du 2010 en suivant ce lien-ci.
5ème lecture pour le challenge Fin du Monde :
Mon billet sur le Challenge Fin du Monde.
Mes autres chroniques pour se challenge.
Le Billet de Présentation et Récapitulatif est ICI
+++ Le livre +++
- Broché: 176 pages
- Editeur : ActuSF (5 mai 2010)
- Collection : Perles d'épice
- Traduction : Jacqueline Dolisi, Florence Dolisi et Eric Holstein
- Illustration : Manchu
- Commander en ligne aux éditions Actu SF
"Les vestiges de l'automne" - Robert Silverberg
Reviewed by Julien le Naufragé
on
samedi, septembre 17, 2011
Rating:
Très bon livre en effet. Silverberg déçoit rarement.
RépondreSupprimer@ Gromovar : D'accord avec toi!
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas ce petit roman, et après renseignements, il se trouve que c'est la conclusion d'une trilogie "écourtée" pour cause de divergences entre Silverberg et son éditeur...
RépondreSupprimerTu n'as pas lu les deux tomes précédents, "A la fin de l'hiver" et "La reine du printemps" ?
Si ce n'est pas le cas, j'imagine que ce troisième tome se lit très bien tout seul.
@ Lorkhan : Il est bien chouette ce roman. Et c'est une novella qui se suffit à elle-même, tu peux donc la lire sans avoir lu ce qui précède d'autant que cela se passe largement dans le futur des deux précédents si je me souviens bien. En tout cas, cela donne envie d'encore lire du Silverberg... :-) Mais laisse toi tenté! C'est un très bon moment de lecture!
RépondreSupprimerCa m'a l'air bien sympa ^^
RépondreSupprimer@ Tiger Lilly : Et ça l'est!
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