Bilal n'est plus à présenter ou presque. Toujours est-il qu'il offre une bande dessinée à l'esthétique particulière, un univers futuriste particulier qui n'est pas sans nous offrir un avenir pas très radieux.
++ La quatrième de couverture ++
Mémoire du futur. New York 2026 : Nike Hatzfeld se souvient des premiers jours de sa vie quand, rescapé de Sarajevo, il partage sa chambre d'hôpital avec deux autres orphelins, Samir et Leyla. Doué d'une prodigieuse mémoire, Nike se définit lui-même comme "un spécialiste de la mémoire qui ne s'intéresse pas au passé". Lancé à la recherche de Samir et Leyla, Hatzfeld est impliqué malgré lui dans un complot international. Dans la tourmente des événements, le passé et l'Histoire resurgissent au cours d'un présent en déliquescence. Virtuose dans la création d'images, Enki Bilal continue son exploration du futur, amorcée avec la Trilogie Nikopol. Visions urbaines apocalyptiques et extrapolations technologiques composent son univers glacé et troublant, au milieu duquel survit une humanité en quête d'identité. Dominé par l'Histoire, le récit aborde une réflexion profonde sur les déchirements de la Yougoslavie et la menace de l'intégrisme.
+++ Mon avis +++
L'univers d'Enki Bilal est sombre. Un futur bariolé et noir à la fois, d'une ambiance glacée et inhumaine, il nous montre la dérive d'un monde technologique post-apocalyptique. Ce monde d'un possible est fortement influencé par une esthétique des pays de l'est. D'ailleurs Enki Bilal en est, vu qu'il est né en Yougoslavie, grandissant dans les Balkans pour finir exilé en France où il mettra son œuvre en route.
Son dessin ainsi que le jeu de couleur est assez particulier et me plaît énormément. Pour la petit histoire, j'ai découvert Enki Bilal il y'a des années au travers d'une exposition d'une série de ses illustrations à Liège. Cela m'avait beaucoup plu... Et pourtant il a fallu attendre aujourd'hui pour que je me plonge dans sa BD. Pourquoi tant de temps, je n'en sais rien. Toujours est-il que cette BD je l'ai dévorée. Attrapée à la bibliothèque, c'est avec envie qu'à la fin de ce premier tome j'ai eu envie de me fournir toute la série (ce que je n'ai toujours pas fait d'ailleurs!). Un trait particulier, fin mais néanmoins brouillon qui joue sur le décalage entre les couleurs glaciales du bleu, du blanc, du noir et du gris pour contraster avec la violence ou la passion renvoyé par le rouge.
Quand à l'histoire, sur fond d'urbanisme apocalyptique épicé d'un arrière-goût de guerre balkanique, elle est suffisamment bien construite que pour se dire "ouf il faut suivre". Ce n'est pas du genre scénario simplissime, et j'aime ça dans une BD, les choses se découvrent couches après couches et les personnages s'offrent doucement à notre compréhension. Tout simplement terrible, cette BD est à découvrir si ce n'est déjà fait. Quant à moi, il serait franchement temps que j'en découvre un peu plus sur son oeuvre. Voir que je m'offre l'une ou l'autre de ses BD. Au fait, est-ce que je vous ai dit que c'était de la très bonne SF post-apo?
Son dessin ainsi que le jeu de couleur est assez particulier et me plaît énormément. Pour la petit histoire, j'ai découvert Enki Bilal il y'a des années au travers d'une exposition d'une série de ses illustrations à Liège. Cela m'avait beaucoup plu... Et pourtant il a fallu attendre aujourd'hui pour que je me plonge dans sa BD. Pourquoi tant de temps, je n'en sais rien. Toujours est-il que cette BD je l'ai dévorée. Attrapée à la bibliothèque, c'est avec envie qu'à la fin de ce premier tome j'ai eu envie de me fournir toute la série (ce que je n'ai toujours pas fait d'ailleurs!). Un trait particulier, fin mais néanmoins brouillon qui joue sur le décalage entre les couleurs glaciales du bleu, du blanc, du noir et du gris pour contraster avec la violence ou la passion renvoyé par le rouge.
Quand à l'histoire, sur fond d'urbanisme apocalyptique épicé d'un arrière-goût de guerre balkanique, elle est suffisamment bien construite que pour se dire "ouf il faut suivre". Ce n'est pas du genre scénario simplissime, et j'aime ça dans une BD, les choses se découvrent couches après couches et les personnages s'offrent doucement à notre compréhension. Tout simplement terrible, cette BD est à découvrir si ce n'est déjà fait. Quant à moi, il serait franchement temps que j'en découvre un peu plus sur son oeuvre. Voir que je m'offre l'une ou l'autre de ses BD. Au fait, est-ce que je vous ai dit que c'était de la très bonne SF post-apo?
+++ Mais encore +++
Mon billet sur le Challenge Fin du Monde.
Mes autres chroniques pour se challenge.
Le Billet de Présentation et Récapitulatif est ICI
+++ Le livre +++
- Album: 69 pages
- Editeur : Casterman (28 avril 2006)
- Collection : BILAL
"Le sommeil du monstre" - Enki Bilal
Reviewed by Julien le Naufragé
on
lundi, mai 02, 2011
Rating:
Attention au virage surprenant que la série prend dès le prochain tome. ;)
RépondreSupprimerHaha, tu me donnes envie. J'espère que le virage est bon! ;-)
RépondreSupprimerIl faut aller jusqu'à "Quatre ?" pour apprécier l'ensemble par contre.
RépondreSupprimerJe l'avais commencé cette série, très beau dessin et scénario bien intéressant...faudra que je songe à terminer un jour...
RépondreSupprimer@ Efelle : Je vais essayer de terminer cela alors. Je pense que ça vaut le détour!
RépondreSupprimer@ Calenwen : De fait c'est un très beau dessin.
Ca a l'air sympa. J'aime bien le coup de crayon aussi.
RépondreSupprimerLe coup de crayon et les couleurs sont vraiment chouettes
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