Il est vrais qu'actuellement je n'ai pas beaucoup lu d'auteurs belges. Vite des excuses... Ok, disons qu'ils sont moins bien édités que leur collègues français. D'un autre coté je dois également avouer mon penchant pour la littérature de l'imaginaire et la littérature dites "étrangère".
Cependant, cela fait un petit moment que Nicolas Ancion me donnait des envies de lectures. Son roman sur le kidnapping de Monsieur Mittal, L'homme qui valait 35 milliards, me semblait foutrement loufoque et déglingué... mais pour des simples et basses raisons économiques, je me suis lancé dans un livre moins cher et donc plus à portée de mon bien maigre porte-feuilles. Mes amis, c'est la crise... et justement Quatrième étage nous parle de pauvres gens...
+++ La quatrième de couverture +++
Dans les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, il y a ce vieil immeuble. Les deux derniers niveaux, insalubres, ont été condamnés. Ce qui fait du quatrième étage (sans ascenseur), le véritable sommet de ce taudis. Marie, malade, est alitée. Thomas, son mari, tâche de lui cacher les alentours, l'enfer urbain où la vie se troque. Ils ne sont plus du tout jeunes. Ils sont amoureux. Dans les bas quartiers de Bruxelles où le sommeil se marchande, il y a Serge. Qui, un jour de chance, a pris le vieil escalier. Et qui, au quatrième étage, s'est arrêté.
+++ Mon avis +++
"Quatrième étage" est un roman qui se lit vite et sans perdre haleine. D'abord surpris par le style d'écriture, nous larguant entre quelques virgules les pensées confuses de Serge, on est bien vite heureux de tomber sur un point pour reprendre son soufle et plonger à nouveau dans les méandres délirants de ce bonhomme. Une fois habitué on dévore les chapitres de Serge jusqu'à sa rencontre avec Marie et de l'amour qu'il en naîtra immédiatemment.
De l'autre coté on croise Thomas et Marie, qui eux aussi habitent un quatrième étage... comme notre précédente Marie. Sauf qu'eux vivent dans le malheur, soumis à un marchand de sommeil. Thomas gère. Marie ne sait rien de la situation. Mais la vie continue entre une absurdité cruelle et une tristesse touchante. L'amour illumine le tout...
Jusqu'à entrecroiser les vies de ces deux couples... et rejoindre la merditude de vies ratées, la déchéance urbaine des mis à l'écart.
Mais heureusement l'Amour avec un grand A est là pour garder la lumière allumée au bout du tunnel et nous faire traverser cette histoire tragique, absurde et emplie d'une certaine poésie.
Une première approche de l'auteur qui ma foi est fort sympathique. Peut-être pas le roman de l'année, mais néanmoins un roman touchant et qui m'a, je l'avoue, donné envie d'aller voir plus loin dans sa bibliographie.
+++ Sur le Web +++
- Le site de l'auteur
- Le blog de l'auteur
- A lire également (en fichier .PDF) le roman "Une très petite surface" que monsieur Ancion a écrit en 24h lors de la Foire du Livre de Bruxelles. Téléchargement libre ici. Malheureusement je suis allé le dimanche et n'ai pas rencontrer l'auteur.
+++ Le livre +++
- Poche: 185 pages
- Editeur : Pocket (7 janvier 2010)
- Collection : Pocket
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"Quatrième étage" de Nicolas Ancion
Reviewed by Julien le Naufragé
on
mardi, mars 16, 2010
Rating:
J'aime bien les bouquins qui se passent dans ma ville natale. Je garde ça de côté.
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