Celui-ci cela faisait un bon moment qu'il me faisait envie. Et lors d'une petite excursion en terre bruxelloise le 23 décembre dernier, j'ai eu l'occasion de me le trouver chez un bon bouquiniste de la capitale. Le jour ou ma PAL a grossi de rien de moins que 12 livres d'ailleurs. Soit...
Ce livre une fois entamé a vite comblé mes attentes. Un bon gros brins d'humour. Une louche d'ironie douce-amère. Un sens du tragique de situations qui donne quelque chose de bouleversant et pousse à la réflexion! Le ton est donné d'entrée de jeux. Et cela ne s'arrête pas avant la fin, plutôt désopilante d'ailleurs. Première lecture de John Fante qui en appelle d'autres je pense...
Le style peut se rapprocher d'un Nick Hornby par le ton et l'humour. Alors si vous aimez l'un vous pourriez aimer l'autre. C'est ce que j'ai fait... et je n'en suis pas déçu!
Chaude recommandation!!!
A propos de l'auteur :
D’origine modeste, John Fante, fils d’immigrants italiens, né en 1909 à Denver (Colorado), fait très jeune ses premières gammes en écriture. Il montre ses textes à H. L. Mencken qui lui achète dès 1932 sa première nouvelle pour l’American Mercury, le prestigieux magazine qu’il dirige. Commence alors entre les deux hommes une amitié épistolaire qui durera plus de vingt ans. En 1933, son premier roman, La Route de Los Angeles, est refusé par les éditeurs et il lui faudra attendre cinq ans la publication de Bandini. Parallèlement, il fait ses débuts dans les studios de Hollywood où il participe, de 1935 à 1966, à la rédaction de scénarios d’une dizaine de films. Romancier autobiographe, Fante n’a jamais raconté dans ses romans qu’une seule histoire, la sienne. Celle d’un immigré de la deuxième génération, de son père, de sa mère, de ses frères et soeurs et de leurs voisins bavards et catholiques, italiens eux aussi. Il raconte également ses vagabondages à Hollywood, l’argent facile dans lequel on se noie, puis le choix de la pauvreté qui est celui de l’écriture. Tardivement révélé au public avec Pleins de vie, John Fante est mort en 1983.
(Biographie issue du site de 10/18 éditions)
Quatrième de couverture :
« Si vous avez des idées noires, plongez-vous dans Mon chien Stupide. Vous en sortirez revigoré. Le nouvel avatar de Fante, alias Bandini, est un quinquagénaire, vivant sur le bord du Pacifique avec sa femme et ses quatre enfants qui le font tourner en bourrique. Il recueille un énorme quadrupède, Stupide, un chien étrange qui complète la maisonnée. C'est à la fois drôle, ironique, tragique, bouleversant et merveilleusement écrit. À lire de toute urgence. »
Pierre Roudil, Figaro Magazine (celle que l'on retrouve au dos du livre chez 10/18)
Pierre Roudil, Figaro Magazine (celle que l'on retrouve au dos du livre chez 10/18)
"Coincé entre une progéniture ingrate et un talent de plus en plus incertain, le personnage principal de Mon chien stupide oscille entre un cynisme salvateur et des envies de fuite. Fils d'immigrés italiens, il caresse le rêve d'un retour à ses racines, fantasmant sur une vie paisible aux terrasses des cafés de la Piazza Navona à Rome. Mais pour l'heure, il faut courir le cachet, écrire des scénarios médiocres pour des séries télé affligeantes... ou le plus souvent aller encaisser un chèque des allocations de chômage. L'existence tumultueuse de la famille est bouleversée lorsqu'un gigantesque chien décide de s'installer dans la maison, pour le plus grand bonheur de l'auteur raté mais au grand dam du reste de sa tribu. Mon chien stupide est une tragicomédie de la crise individuelle : crises d'adolescence à retardement, démon de midi, couple en déliquescence. John Fante signe ici un roman touchant, débordant de compassion et d'acide lucidité."
--Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot (texte d'une édition épuisée)
--Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot (texte d'une édition épuisée)
Le livre : "Mon Chien Stupide" - John Fante
- Poche: 192 pages
- Editeur : 10 X 18 (3 janvier 2002)
- Collection : Domaine étranger
- Prix approximatif : 6,00 EUR
"Mon chien stupide" de John Fante
Reviewed by Julien le Naufragé
on
samedi, janvier 02, 2010
Rating:
Ca a l'air vraiment sympa ce bouquin, hop dans la làl !
RépondreSupprimerTrès bon choix Tiger Lilly. Tu verras c'est vraiment bon, et en plus cela fait un bon petit livre à intercaller entre deux grosses lectures!
RépondreSupprimerPour moi John Fante est un des meilleurs auteurs américains avec Bukowski. Il faudrait que tu lises "Demande à la poussière" pour compléter tes lectures de cet auteur.
RépondreSupprimer"Demande à la poussière" est dans ma liste depuis un moment. J'espérais le trouver d'okkaz mais c'est raté. Je le trouverai en neuf alors. Mais j'espère bien continuer la découverte de son univers.
RépondreSupprimerJ'ai un livre de Bukowski ici. Des nouvelles biens barjos et crues. Faudrait que je continue cela aussi!