Premier aventure dans l'univers déjanté et hard SF de Charles Stross. Curieuse aventure, déroutante et pas forcément toujours facile à suivre. Du dépaysement, de l'amusement et de l'incompréhension au rendez-vous.
+++ La quatrième de couverture +++
Nouvelle République, planète plutôt arriérée et en tout cas coincée côté culture pour ce XXVe siècle, subit l'invasion du Festival. Le Festival est une société galactiquement itinérante post-Singularité. Elle fait pleuvoir sur Nouvelle République une nuée de téléphones qui ne disent qu'une chose : " Bonjour. Tu veux bien nous distraire ? " De la réponse dépend la récompense. Ainsi, des armes. Il n'en faut pas plus pour déclencher la Révolution. Et pour conduire les autorités à imaginer pour la vaincre de remonter le temps. Et risquer l'anéantissement de cette partie de la Galaxie, car l'Eschaton déteste qu'on touche à son histoire. C'est qui, l'Eschaton ? Charles Stross est le plus prometteur et le plus déjanté des nouveaux venus sur la scène de la science-fiction. Crépuscule d'acier a manqué de peu le prix Hugo 2004.
+++ Mon avis +++
Il y'a déjà la couverture de Manchu, superbe une fois de plus, magistrale par certains côté, une impression graphique saisissante qui donne juste envie de prendre le livre et de le lire. Et puis il y'a la quatrième de couverture aussi et cette référence au presque prix Hugo en 2004. Et pour finir il y'a ce prologue déjanté qui m'a scotché littéralement et amusé profondément. Mais qu'en est-il de la suite?
Hé bien on aurait pu dire que "Crépuscule d'acier" c'est de la SF, même du space opéra si l'on joue la carte des étiquettes. On aurait pu dire qu'on se rapproche même de la Hard SF par certains détails techniques, le jeu sur la vraisemblance. On aurait pu dire que le scénario est bien construit, réfléchi voir même compliqué si on ne suit pas bien tant les jeu sur le temps et les voyages stellaires. On aurait pu également ajouter que "Crépuscule d'acier" insuffle du steampunk dans le space opera, que l'auteur invite même les agents secret dans son aventure. Et pour terminer on aurait pu dire que Charles Stross aime jouer avec l'humour pour mettre un vernis des plus agréable à cet ensemble.
Sauf que malgré toutes ces qualités, je n'ai pas réussi à être pris au jeu. Sans doute trop dense par instant, le livre nous assomme par des détails typiques de la Hard SF. C'est certes intéressant, mais cela alourdi également un récit et quand on est un peu fatigué, hé bien on décroche, comme moi. Et pourtant Charles Stross joue la carte de l'humour pour faire passer l'ensemble de manière plus agréable, cependant ses personnages en pâtissent et deviennent de vrais caricatures. Bien sur cela sert à l'ensemble du tableau d'autant que le space opera est construit de plein de clichés, mais bon ils en deviennent un peu trop prévisibles. Et à choisir entre le débridé et la Hard SF, je pense que l'auteur aurait du choisir son camp plutôt que de mixer les deux. C'est une très belle initiative mais qui hélas ne réussit pas à cause des longues tirades techniques. Bien sur à écrire cela, je ne me ferai pas que des amis, mais à chacun son point de vue et ses goûts...
Au final, je dirais que Charles Stross ne m'a pas franchement convaincu. J'ai bien aimé, même parfois rigolé, mais à d'autres je me suis même demandé si j'avais bien compris ce que j'avais lu, si je suivais bien le fil de l'histoire entre les déplacements dans le temps et les jeux politiques. Je dois surement être bien moins malin que je n'ose l'espérer. Dommage... Toujours est-il que cet avis mitigé ne m'empêchera pas de me réessayer à la plume de Charles Stross dans un avenir incertain.
Hé bien on aurait pu dire que "Crépuscule d'acier" c'est de la SF, même du space opéra si l'on joue la carte des étiquettes. On aurait pu dire qu'on se rapproche même de la Hard SF par certains détails techniques, le jeu sur la vraisemblance. On aurait pu dire que le scénario est bien construit, réfléchi voir même compliqué si on ne suit pas bien tant les jeu sur le temps et les voyages stellaires. On aurait pu également ajouter que "Crépuscule d'acier" insuffle du steampunk dans le space opera, que l'auteur invite même les agents secret dans son aventure. Et pour terminer on aurait pu dire que Charles Stross aime jouer avec l'humour pour mettre un vernis des plus agréable à cet ensemble.
Sauf que malgré toutes ces qualités, je n'ai pas réussi à être pris au jeu. Sans doute trop dense par instant, le livre nous assomme par des détails typiques de la Hard SF. C'est certes intéressant, mais cela alourdi également un récit et quand on est un peu fatigué, hé bien on décroche, comme moi. Et pourtant Charles Stross joue la carte de l'humour pour faire passer l'ensemble de manière plus agréable, cependant ses personnages en pâtissent et deviennent de vrais caricatures. Bien sur cela sert à l'ensemble du tableau d'autant que le space opera est construit de plein de clichés, mais bon ils en deviennent un peu trop prévisibles. Et à choisir entre le débridé et la Hard SF, je pense que l'auteur aurait du choisir son camp plutôt que de mixer les deux. C'est une très belle initiative mais qui hélas ne réussit pas à cause des longues tirades techniques. Bien sur à écrire cela, je ne me ferai pas que des amis, mais à chacun son point de vue et ses goûts...
Au final, je dirais que Charles Stross ne m'a pas franchement convaincu. J'ai bien aimé, même parfois rigolé, mais à d'autres je me suis même demandé si j'avais bien compris ce que j'avais lu, si je suivais bien le fil de l'histoire entre les déplacements dans le temps et les jeux politiques. Je dois surement être bien moins malin que je n'ose l'espérer. Dommage... Toujours est-il que cet avis mitigé ne m'empêchera pas de me réessayer à la plume de Charles Stross dans un avenir incertain.
+++ Mais encore +++
Et voici ma quinzième participation pour le Summer Star Wars Challenge
Tous les billets de ce Challenge 2011 et du 2010 en suivant ce lien-ci.
+++ Le livre +++
- Broché: 535 pages
- Editeur : Le Livre de Poche (14 mars 2008)
- Collection : Science-fiction
- Traduction : Xavier Spinat
- Illustration : Manchu
"Crépuscule d'Acier" - Charles Stross
Reviewed by Julien le Naufragé
on
mercredi, septembre 14, 2011
Rating:
Charles Stross, je n'ai pas été convaincu non plus, à part par Le Bureau des Atrocités.
RépondreSupprimer@ Gromovar : Je n'ai lu que celui-ci. On verra pour la suite. Mais comme je vois tu n'as pas non plus été convaincu. ;-)
RépondreSupprimerAh, ce Charles Stross ! On en entend pas mal parler sur la blogosphère littéraire, mais je n'ai toujours rien lu de lui. J'ai peu de la hard-SF...
RépondreSupprimerUn jour peut être, je tenterai "Palimpseste", vu qu'il est court (150 pages)...
@ Lorhkan : Tu peux essayer "Palimpseste", mais j'en ai pas forcément lu que du bon non plus. En même temps, il ne laisse pas indifférent si on parle tant de lui. A essayer donc. Au risque de ne pas apprécier bien sur...
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