La lecture de Paul Emond marque ma première participation au Challenge Littérature belge. Défi littéraire où je me suis engagé pour un Gros Belge. En somme 5 lectures ou plus sur deux ans de lectures. Mais attention, des auteurs différents...
Soit, c'est avec Paul Emond que j'entame ce challenge. Belge francophone né à Bruxelles en 1944, le bonhomme est écrivain mais également dramaturge, et essayiste. Ce livre est paru aux éditions Labor, qui est une des principales maison belge publiant des romans et des essais.
Pour parfaire le tableau, je remercie Anne de m'avoir fillé ce livre en book crossing. Le livre passera ensuite entre d'autres mains...
+++ La quatrième de couverture +++
Ouvrez le livre, attaquez la première ligne d'un bon oeil et laissez-vous aller, c'est pour vous qu'on a monté le bateau alors bienvenue à bord, tout ce qu'on vous demande c'est un peu de souplesse en cervelle et de suite dans l'entendement, pas de précipitation surtout, pas d'arrêt intempestif, rythmez bien votre respiration sur celle du texte et pour le reste on s'occupe de tout, ne craignez ni le tangage du récit, ni le roulis des images, il n'y a qu'à lire et vous savez lire, il n'y a qu'à danser et on vous fera danser, vogue, vogue la galère au grand vent du large et à vous l'infini des mots, à vous le chant des sirènes, à vous la belle histoire, la vague et joyeuse histoire de celui dont l'ombre légère et zigzagante prit un jour la forme du bien nommé Caracala, puis en fumée s'en alla !
+++ Mon avis +++
Une fois que l'on entre dans ce livre, est en embarqué dans un maelström. Les mots dansent est s'emballent, se confondent et se mélangent, nous confondent et nous embrouillent dans une vaste fumisterie. Et le plaisir est là, se laisser porter par le phrasé. Une phrase unique , longue et interminable, un livre qui ne porte qu'un seul point, final,et d'exclamation s'il vous plaît! Pas le temps de respirer, pas le temps d'une pause, tout nous est envoyé "baam" comme cela et à nous de le digérer. Logorrhée d'un bavard enivrant où tout s'embrouille, où certaines choses se contre-disent... un peu comme dans la tête de tout le monde me direz-vous.
Un récit rythmé, rapide et agréable. Un livre qui se lit pour le plaisir des mots et la promenade dans la langue française. Un roman qui se lit plus pour le plaisir de la langue que pour l'histoire, car celles-ci avec ses non-sens, contradictions, et autres télescopages, peut devenir difficile à suivre. Cela dit le roman en lui-même tient en moins de 130 pages.
Une lecture rapide.
Rapide comme le phrasé de Paul Emond.
Un petit extrait pour illustrer :
C'est lors d'un séjour de trois ans en Tchécoslovaquie qu'il écrit ce roman ,qui fut son premier ouvrage, publié en 1979 et suivis plus tard de "Plein la vue", "Paysage avec un homme nu dans la neige", et "Tête à tête".
Sympathique découverte d'un auteur belge que je ne connaissais pas. Et il faut bien l'avouer, je n'en connais pas des tonnes, même si j'ai déjà pu lire : Thomas Gunzig, Luc Baba, Francis Dannemark, etc. On ne peut pas dire que cela déborde de mes étagères. Cependant, ce Challenge Littérature belge va me permettre d'améliorer cela en lisant ensuite Jacqueline Harpman, Xavier Deutsch, etc. A suivre donc.
+++ Sur le Web +++
Le Challenge Littérature belge :
- modalités et inscriptions
- recensement des articles
Paul Emond sur Wikipedia.
+++ Le livre +++
Soit, c'est avec Paul Emond que j'entame ce challenge. Belge francophone né à Bruxelles en 1944, le bonhomme est écrivain mais également dramaturge, et essayiste. Ce livre est paru aux éditions Labor, qui est une des principales maison belge publiant des romans et des essais.
Pour parfaire le tableau, je remercie Anne de m'avoir fillé ce livre en book crossing. Le livre passera ensuite entre d'autres mains...
+++ La quatrième de couverture +++
Ouvrez le livre, attaquez la première ligne d'un bon oeil et laissez-vous aller, c'est pour vous qu'on a monté le bateau alors bienvenue à bord, tout ce qu'on vous demande c'est un peu de souplesse en cervelle et de suite dans l'entendement, pas de précipitation surtout, pas d'arrêt intempestif, rythmez bien votre respiration sur celle du texte et pour le reste on s'occupe de tout, ne craignez ni le tangage du récit, ni le roulis des images, il n'y a qu'à lire et vous savez lire, il n'y a qu'à danser et on vous fera danser, vogue, vogue la galère au grand vent du large et à vous l'infini des mots, à vous le chant des sirènes, à vous la belle histoire, la vague et joyeuse histoire de celui dont l'ombre légère et zigzagante prit un jour la forme du bien nommé Caracala, puis en fumée s'en alla !
+++ Mon avis +++
Une fois que l'on entre dans ce livre, est en embarqué dans un maelström. Les mots dansent est s'emballent, se confondent et se mélangent, nous confondent et nous embrouillent dans une vaste fumisterie. Et le plaisir est là, se laisser porter par le phrasé. Une phrase unique , longue et interminable, un livre qui ne porte qu'un seul point, final,et d'exclamation s'il vous plaît! Pas le temps de respirer, pas le temps d'une pause, tout nous est envoyé "baam" comme cela et à nous de le digérer. Logorrhée d'un bavard enivrant où tout s'embrouille, où certaines choses se contre-disent... un peu comme dans la tête de tout le monde me direz-vous.
Un récit rythmé, rapide et agréable. Un livre qui se lit pour le plaisir des mots et la promenade dans la langue française. Un roman qui se lit plus pour le plaisir de la langue que pour l'histoire, car celles-ci avec ses non-sens, contradictions, et autres télescopages, peut devenir difficile à suivre. Cela dit le roman en lui-même tient en moins de 130 pages.
Une lecture rapide.
Rapide comme le phrasé de Paul Emond.
Un petit extrait pour illustrer :
"Ce gars-là, il parlait comme un livre, il causait comme on respire, j'aime autant vous dire qu'il n’était pas du genre à avoir souvent la langue qui fourchait, à devoir la tourner sept fois dans un sens ou sept fois dans l'autre avant de s'exprimer, tout le monde s'arrêtait pour l'écouter et s'il avait fait de la politique il serait ministre à l'heure qu'il est, je crois même que quand il commençait à raconter quelque chose il ne savait pas exactement ce qu'il allait dire, souvent il devait se mettre à parler pour le seul plaisir de parler et l'histoire suivait tout naturellement(...)"
C'est lors d'un séjour de trois ans en Tchécoslovaquie qu'il écrit ce roman ,qui fut son premier ouvrage, publié en 1979 et suivis plus tard de "Plein la vue", "Paysage avec un homme nu dans la neige", et "Tête à tête".
Sympathique découverte d'un auteur belge que je ne connaissais pas. Et il faut bien l'avouer, je n'en connais pas des tonnes, même si j'ai déjà pu lire : Thomas Gunzig, Luc Baba, Francis Dannemark, etc. On ne peut pas dire que cela déborde de mes étagères. Cependant, ce Challenge Littérature belge va me permettre d'améliorer cela en lisant ensuite Jacqueline Harpman, Xavier Deutsch, etc. A suivre donc.
+++ Sur le Web +++
Le Challenge Littérature belge :
- modalités et inscriptions
- recensement des articles
Paul Emond sur Wikipedia.
+++ Le livre +++
- Broché: 167 pages
- Editeur : Labor (1 janvier 1990)
- Collection : Espace nord
- Langue : Français
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"La danse du fumiste" de Paul Emond
Reviewed by Julien le Naufragé
on
vendredi, octobre 01, 2010
Rating:
J'ai envie de découvrir cet auteur, mais malgré tout le bien que tu en dis, j'ai peur de ne pas accrocher à ce roman. Ca parait fort étrange... Un exercice de style, qui ne mène à rien, juste une danse? Je ne suis pas sûre que ce soit ce que j'attends d'un livre...
RépondreSupprimerCa se laisse lire facilement. Le tout s'enchaîne rapidement. Mais cela tient plus de l'exercice de style quand même. ;-)
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